Cv Carte :publicité internet: CPM, CPC, CPa, Les différents modes de rémunération

publicité internet: CPM, CPC, CPa, Les différents modes de rémunération

Publié par cvcarte     17/11/2014    Vu 2122 fois   

CPM, CPC, CPA… ces sigles vous sont étrangers ? Ils désignent pourtant des réalités à connaître pour tout annonceur désireux d’acheter de l’espace sur Internet.


Le CPM (coût pour mille).

Le principe : l’annonceur paye pour 1000 visiteurs ayant
vu la publicité.
Il est en fait l’extension du modèle économique de la pub télé, l’annonceur paye pour diffuser un message à une audience ciblée. Le nombre de visiteurs (comparable au niveau d’audience en télé) et la thématique du site (comparable au type de programme en télé) permettent d’estimer en amont l’impact qu’aura la campagne.

Il est apprécié par les sites diffuseurs de publicité. En effet il permet une rentabilisation directe dans la mesure où l’annonceur paye l’espace qu’il utilise pour la diffusion de son message.

Malgré tout, il n’y a pas d’assurance de résultats pour la marque.


Le CPC (coût par clic)

Le principe : l’annonceur paye pour chaque clic sur sa publicité.
Ce modèle est plus rassurant pour l’annonceur qui paye proportionnellement à l’impact de sa publicité.

Ce mode de négociation est le domaine réservé des réseaux, ces fameuses régies qui rassemblent des milliers de sites et vous permettent une diffusion très volumineuse de votre publicité. Ils est également possible d’affiner la diffusion de votre message en fonction de critères thématiques (femmes, B to B, etc.). Ils permettent ainsi de diffuser des messages sur publics ciblés sans assumer les coûts souvent très lourds d’un même ciblage au CPM sur sites affinitaires. A noté que les sites à très forte audience ne commercialisent pas leur espace au CPC mais il reste
encore des opportunités à saisir sur de grands portails ou des sites media.

Le CPL (coût par lead) ou CPA (coût par action)

Le principe : l’annonceur ne paye que lorsque l’internaute clique sur une bannière et effectue une action. Ces actions peuvent prendre différentes formes : une simple participation à un jeu, une inscription opt-in, un devis rempli en ligne, une demande de documentation, une réservation, une vente directe…. Bref, selon votre activité et vos actions de communication, le CPL/CPA peut être adapté à plusieurs objectifs. Les plates-formes d’affiliation sont les plus gros acteurs de ce secteur. Elles fédèrent de nombreux sites dits « affiliés » autour de campagnes d’annonceur réalisées généralement sur l’année. C’est un excellent moyen de communication pour tester ses messages à peu de frais car seuls les résultats sont rémunérés (+ honoraires ou frais de la plate-forme choisie).
Attention toutefois : les campagnes au CPL ne peuvent à elles seules générer les visites et surtout les ventes dont un site de e-commerce ou un portail de marques a besoin pour se faire connaître et faire croître son activité.

De plus, il faut des messages adaptés à ce type de diffusion, c’est-à-dire très promotionnels.

2 visions qui permettent de mieux comprendre les enjeux autour de ces différents coûts
D’un point de vue annonceur, ces 3 modèles peuvent coexister. La différence se situera au niveau de votre objectif :
le CPM est utile pour une marque qui veut augmenter sa visibilité ou sa notoriété ;
le CPC est intéressant pour un annonceur qui veut acquérir du trafic qualifié ;
le CPL/CPA est adapté à ceux qui ont un dispositif marchand performant et qui souhaitent limiter leurs investissements publicitaires.

D’un point de vue sites, les éditeurs imposent bien souvent leur mode de rémunération :
CPM pour les incontournables
CPC pour les sites de jeux, de clics de validations ou de sites thématique à fort trafic
CPL/CPA pour les autres, les petits, la masse, mais qui font la majorité du Web.



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